Bonnes fêtes à vous tous !

Bonnes fêtes à toi et à tous

Bonnes fêtes à toi !! Ressource toi bien en Italie.

Bonnes fêtes à tous !!! Et pleins de jeux sous le sapin !!

Bonnes fêtes à toi également et à tous les valeureux membres de la ludotoxicomanie !

Bonne fête à toi

De bonnes fêtes à toi et sache que je sais ce qu'est l'autisme, je comprends ce que tu dis...

Chers amis,

Je voulais vous adresser mes vœux pour ces fêtes de fin d'année. Et vous dire à quel point je suis désolé d'avoir été si "démonstratif" avec vous tous ces derniers mois/années. Je dois avoir brisé pas mal de codes et de règles sociales, je le reconnais. Mais je ne pense pas que cela aurait pû être évité.

Depuis deux ans, je ne cesse de subir des chocs, plus violents les uns que les autres. J'ai peut-être une responsabilité pour certains d'entre eux, mais globalement, ces chocs me tombent dessus sans la moindre raison apparente (du moins à mes yeux). Depuis deux ans, il y a pourtant une solution simple: couper tous les ponts, revenir à une solitude, un isolement qui me préserverais de toutes ces agressions. Depuis deux ans, je refuse de suivre cette voie. Parce que vous. Parce que je me suis lié à vous tous. Et me préserver signifie vous perdre.

Alors, évidement, cela place la question du syndrome d'Asperger au milieu du problème. Que vous le vouliez ou non. Et il n'y a pas grand chose que je puisse faire. Et sans doute vous non plus (à une exception près, qui pourrait beaucoup).

Le fait est que j'en ai assez de subir des codes et des règles sociales que je ne suis même pas capable de concevoir. C'est, je pense, selon ces codes et ces règles que l'amie avec laquelle j'étais le plus proche m'a brisé. Et ni elle, ni aucun d'entre vous n'a pu me l'expliquer. Et cette souffrance, souffrance causée par cette absence de raison, est de plus en plus forte avec le temps. Et c'est un problème.

Une absence de raison. Dans tous les sens du terme. Voilà comment j'ai toujours perçu le monde qui m'entoure. Maintenant je sais pourquoi je perçois le monde de cette manière. Mais maintenant je sais aussi que je ne pourrai jamais le percevoir autrement.

Voilà où j'en suis. Simplement des constatations. Je ne vais pas mal, mais je ne vais pas bien non plus. Je ne fais pas de dépression, comme certains peuvent le croire. L'avenir... Je ne vois pas ce qu'il pourrait être.

D'une certaine manière, je suis désolé de vous infliger mes états d'âme. Car vous devez avoir des règles contre ça. Sans doute. Mais ces règles sont débiles. À mes yeux.

Bref, peu importe finalement. L'important, c'est que je vous souhaite de bonnes fêtes.  

A+